Pendant les mois d'été, environ 60 000 abeilles ou plus résident dans une ruche saine. Et bien que vous puissiez penser que tous ces insectes se ressemblent exactement, la population comprend en fait deux castes femelles différentes (la reine et les ouvrières) et les abeilles mâles (les drones). Chaque type a ses propres caractéristiques, rôles et responsabilités. À y regarder de plus près, les trois semblent un peu différents. Si vous êtes apiculteur, il est important de connaître l'un de l'autre.
Ce sont les trois types d'abeilles dans la ruche : ouvrière, faux-bourdon et reine.
Avec l'aimable autorisation de Howland Blackiston
Qu'on ne s'y trompe pas, la reine des abeilles est le cœur et l'âme de la colonie. Il n'y a qu'une seule reine par colonie. Elle est la raison de presque tout ce que fait le reste de la colonie. La reine est la seule abeille sans laquelle le reste de la colonie ne peut survivre. Sans elle, votre ruche est coulée. Une reine de bonne qualité signifie une ruche forte et productive. Et pour vous amuser vraiment, essayez d'élever vos propres reines à partir de vos ruches les plus performantes.
En tant qu'apiculteur , à chaque visite à la ruche, vous devez déterminer deux choses : « Ai-je une reine ? » et « Est-elle en bonne santé ? »
La reine est la plus grande abeille de la colonie, avec un corps long et gracieux. Elle est la seule femelle avec des ovaires complètement développés. Les deux principaux objectifs de la reine sont de produire des parfums chimiques qui aident à réguler l'unité de la colonie et à pondre des œufs - et beaucoup d'entre eux. C'est en fait une machine à pondre, capable de produire plus de 1 500 œufs par jour à 30 secondes d'intervalle. Que beaucoup d'œufs sont plus que son poids corporel !
Les autres abeilles prêtent une attention particulière à la reine, s'occupant de tous ses besoins. Comme une célébrité royale, elle est toujours entourée d'un troupeau de préposés alors qu'elle se déplace dans la ruche (voir l'image ci-dessous). Pourtant, elle n'est pas gâtée. Ces préposés sont vitaux parce que la reine est incapable de s'occuper de ses propres besoins fondamentaux. Elle ne peut ni se nourrir ni se toiletter. Elle ne peut même pas quitter la ruche pour se soulager. Et, ainsi, ses préposés attentionnés s'occupent de ses besoins fondamentaux pendant qu'elle va inlassablement de cellule en cellule en faisant ce qu'elle fait le mieux : pondre des œufs.
Avec l'aimable autorisation de l'USDA-ARS
Une reine et ses préposés attentifs
La douce reine des abeilles a un dard, mais il est rare qu'un apiculteur se fasse piquer par une reine des abeilles. J'ai manipulé de nombreuses reines des abeilles et je n'ai jamais été piqué par aucune d'entre elles. En général, les reines n'utilisent leurs aiguillons que pour tuer les reines rivales qui pourraient émerger ou être introduites dans la ruche.
La reine peut vivre deux ans ou plus, mais le remplacement de votre reine après une saison ou deux garantit une productivité maximale et la santé de la colonie. De nombreux apiculteurs chevronnés remplacent régulièrement leurs reines chaque année après la récolte de nectar. Cette pratique garantit que la colonie a une jeune reine nouvelle, énergique et fertile chaque saison.
Vous vous demandez peut-être pourquoi vous devriez remplacer la reine si elle est toujours en vie. C'est simple : à mesure qu'une reine vieillit, sa capacité de ponte ralentit, ce qui entraîne de moins en moins de couvée chaque saison. Moins de couvain signifie une colonie plus petite. Et une colonie plus petite signifie une récolte de miel terne pour vous.
En tant qu'apiculteur, votre travail consiste à anticiper les problèmes avant qu'ils ne surviennent. Une reine vieillissante – âgée de plus d'un an – est quelque chose que vous pouvez gérer en la remplaçant après avoir vérifié sa ponte, avant d'avoir un problème résultant d'une reine peu performante.
La majorité de la population de la ruche est constituée d' abeilles ouvrières. Comme la reine, les abeilles ouvrières sont toutes des femelles. Les abeilles ouvrières de moins de 3 semaines ont des ovaires fonctionnels et peuvent pondre des œufs, mais elles ne sont pas fertiles, car les ouvrières ne s'accouplent jamais et, par conséquent, manquent de sperme pour féconder les œufs.
Les ouvrières sont également différentes de la reine. Ils sont plus petits, leur abdomen est plus court et sur leurs pattes postérieures, ils possèdent des paniers à pollen, qui sont utilisés pour transporter le pollen du champ.
Comme la reine, l'abeille ouvrière a un dard. Mais son dard n'est pas une seringue lisse comme celle de la reine. Le dard est à trois tiges, chaque tige ayant des barbes (ressemblant à un hameçon). Les barbes font que le dard, le sac de venin et une grande partie de l'intestin de l'abeille restent dans une victime humaine - un effort kamikaze pour protéger la colonie. Ce n'est que chez les mammifères (comme les humains) que le dard de l'abeille se coince. L'abeille ouvrière peut piquer d'autres insectes encore et encore tout en défendant sa maison.
La durée de vie d'une abeille ouvrière est de six semaines pendant la saison active de la colonie. Cependant, les abeilles ouvrières vivent plus longtemps (quatre à huit mois) pendant les mois d'hiver moins actifs. Ces travailleuses hivernales sont chargées de protéines et sont parfois appelées « abeilles grasses ».
Le terme «occupé comme une abeille» est bien mérité. Les abeilles ouvrières effectuent un travail considérable, jour après jour. Ils travaillent en équipe. La vie dans la ruche est une vie de coopération obligatoire. Ce qu'un travailleur ne pourrait jamais faire seul peut être accompli en tant que colonie. Pendant la haute saison, les abeilles ouvrières travaillent littéralement à mort. Les tâches et les tâches spécifiques qu'ils accomplissent au cours de leur courte vie varient avec l'âge. Comprendre leurs rôles approfondira votre fascination et votre appréciation pour ces créatures remarquables.
A partir du moment où une abeille ouvrière sort de sa cellule, elle a des tâches nombreuses et variées qui lui sont clairement assignées. En vieillissant, elle effectue des tâches de plus en plus complexes et exigeantes. Bien que ces diverses tâches suivent généralement un modèle et un calendrier définis, elles se chevauchent parfois. Une abeille ouvrière peut changer d'occupation, parfois en quelques minutes, s'il y a un besoin urgent au sein de la colonie pour une tâche particulière. Ils représentent le meilleur du travail d'équipe et de l'autonomisation!
Initialement, les responsabilités d'un travailleur comprennent diverses tâches au sein de la ruche. À ce stade de développement, les abeilles ouvrières sont appelées abeilles domestiques. En vieillissant, leurs tâches impliquent un travail en dehors de la ruche, en tant qu'abeilles des champs.
Les tâches que font les abeilles domestiques (décrites dans les sections suivantes) dépendent de leur âge.
Ménage (jours 1 à 3)
Une abeille ouvrière est née avec la fringale. Immédiatement après avoir émergé de la cellule et fait sa toilette, elle s'engorge de pollen et de miel. Suite à cette frénésie, l'une de ses premières tâches est de nettoyer la cellule dont elle vient de sortir. Cette cellule et d'autres cellules vides sont nettoyées et polies et laissées immaculées pour recevoir de nouveaux œufs ou pour stocker le nectar et le pollen.
Engagement (jours 3 à 16)
La ruche d'abeilles est l'un des environnements les plus propres et les plus stériles de la nature. La prévention des maladies est une tâche précoce importante pour l'abeille ouvrière. Au cours des deux premières semaines de sa vie, l'abeille ouvrière enlève toutes les abeilles mortes et élimine les cadavres aussi loin que possible de la ruche. De même, les couvains malades ou morts sont rapidement éliminés avant de devenir une menace pour la santé de la colonie.
Should a larger invader (such as a mouse) be stung to death within the hive, the workers utilize propolis to deal with that situation. Obviously, a dead mouse is too big for the bees to carry off. So, the workers completely encase the corpse with propolis (a brown, sticky resin collected from trees and sometimes referred to as bee glue). Propolis has significant antibacterial qualities. In the hot, dry air of the hive, the hermetically sealed corpse becomes mummified and is no longer a source of infection. The bees also use propolis to seal cracks and varnish the inside walls of the hive.
Working in the nursery (days 4 to 12)
The young worker bees tend to their baby sisters by feeding and caring for the developing larvae. On average, nurse bees check a single larva 1,300 times a day. They feed the larvae a mixture of pollen and honey, and royal jelly — rich in protein and vitamins — produced from the hypopharyngeal gland in the worker bee’s head. The number of days spent tending brood depends on the amount of brood in the hive and the urgency of other competing tasks.
Attending royalty (days 7 to 12)
Because her royal highness, the queen bee, is unable to tend to her most basic needs herself, some of the workers do these tasks for her. They groom and feed the queen and even remove her excrement from the hive. These royal attendants also coax the queen to continue to lay eggs as she moves about the hive.
Stocking the pantry (days 12 to 18)
During this stage of their life, young worker bees take nectar from foraging field bees that are returning to the hive. These house bees deposit this nectar into cells earmarked for this purpose. They add an enzyme to the nectar and set about fanning the cells to evaporate the water content and turn the nectar into ripened honey. The workers similarly take pollen from returning field bees and pack the pollen into other cells. Both the ripened honey and the pollen, which is often referred to as bee bread, are food for the colony.
Fanning (days 12 to 18)
Worker bees also take a turn at controlling the temperature and humidity of the hive. During warm weather and during the honey flow season, you’ll see groups of bees lined up at one side of the beehive entrance, facing the hive. They fan furiously to draw air into the hive. Additional fanners are in position within the hives. This relay of fresh air helps maintain a constant temperature (93 to 95 degrees Fahrenheit [34 to 35 degrees Celsius]) for developing brood. The fanning also hastens the evaporation of excess moisture from the curing honey.
The workers also perform another kind of fanning, but it isn’t related to climate control. It has more to do with communication. The bees have a scent gland located at the end of their abdomen called the Nasonov gland. You’ll see worker bees at the beehive entrance with their abdomens arched and the moist pink membrane of this gland exposed (see the following figure). They fan their wings to release this pleasant, sweet odor into the air. You can actually smell it sometimes as you approach the hive. The pheromone is highly attractive and stimulating to other bees and serves as an orientation message to returning foragers, saying: “Come hither, this is your hive and where you belong.”
Courtesy of Bee Culture Magazine
This worker bee fans her wings while exposing her Nasonov gland to release a sweet orientation scent. This helps direct other members of the colony back to the hive.
Beekeepers can purchase synthetic queen-bee pheromone and use this chemical to lure swarms of bees into a trap. The captured swarm then can be used to populate a new hive.
Becoming architects and master builders (days 12 to 35)
Worker bees that are about 12 days old are mature enough to begin producing beeswax. These white flakes of wax are secreted from wax glands on the underside of the worker bee’s abdomen. They help with the building of new wax comb and in the capping of ripened honey and brood cells containing developing pupae.
Some new beekeepers are alarmed when they first see these wax flakes on the bee. They wrongly think these white chips are an indication of a disease or mite problem. While the bees are working, the wax flakes will fall to the bottom. Nothing to be alarmed about.
Guarding the home (days 18 to 21)
The last task of a house bee before she ventures out is that of guarding the hive. At this stage of maturity, her sting glands have developed to contain an authoritative amount of venom. You can easily spot the guard bees at the hive’s entrance. They are poised and alert, checking each bee that returns to the hive for a familiar scent. Only family members are allowed to pass. Strange bees, wasps, hornets, and other creatures intent on robbing the hive’s vast stores of honey are bravely driven off.
Bees from other hives are occasionally allowed in when they bribe the guards with nectar. These bees simply steal a little honey or pollen and then leave.
When the worker bee is a few weeks old, she ventures outside the hive to perform her last and perhaps most important job — to collect the pollen and nectar that will sustain the colony. With her life half over, she joins the ranks of field bees until she reaches the end of her life.
Il n'est pas rare de voir des abeilles des champs effectuer leurs premiers vols d'orientation. Les abeilles font face à la ruche et se précipitent vers le haut, le bas et tout autour de l'entrée. Ils impriment l'apparence et l'emplacement de leur maison avant de commencer à faire le tour de la ruche et d'élargir progressivement ces cercles, en apprenant des repères qui les guideront finalement chez eux. À ce stade, les abeilles ouvrières recherchent du pollen (voir la figure), du nectar, de l'eau et de la propolis (résine récoltée sur les arbres).
Avec l'aimable autorisation de l'USDA-ARS, Stephen Ausmus
Les corbeilles à pollen de cette abeille sont remplies. Elle peut visiter dix fleurs par minute et peut visiter plus de 600 fleurs avant de retourner à la ruche.
Les abeilles butineuses visitent 5 millions de fleurs pour produire une seule pinte de miel. Ils se nourrissent dans un rayon de 2 à 3 milles de la ruche à la recherche de nourriture (encore plus, si nécessaire, d'eau) et de propolis. C'est l'équivalent de plusieurs milliers d'acres ! Alors, ne pensez pas un instant que vous devez fournir tout ce dont ils ont besoin sur votre propriété. Ils sont prêts et disposés à voyager.
La recherche de nourriture est la période la plus difficile pour l'abeille ouvrière. C'est un travail difficile et dangereux, et cela fait des ravages. Ils peuvent se refroidir à l'approche du crépuscule et mourir avant de pouvoir retourner à la ruche. Parfois, ils deviennent un délicieux repas pour un oiseau ou un autre insecte. Vous pouvez apercevoir les vieilles filles qui reviennent à la ruche. Ils sont devenus de couleur plus foncée et leurs ailes sont déchirées et en lambeaux. C'est ainsi que se termine la vie de l'abeille ouvrière, travaillant assidûment jusqu'à la fin.
Cela nous amène au bourdon, l'abeille mâle de la colonie. Les drones représentent un pourcentage relativement faible de la population totale de la ruche. Au plus fort de la saison, leur nombre peut ne se compter que par centaines. On en trouve rarement plus d'un millier.
Les nouveaux apiculteurs confondent souvent un faux-bourdon avec la reine, car il est plus gros et plus robuste qu'une abeille ouvrière. Mais sa forme ressemble en fait plus à un tonneau (la forme de la reine est plus fine, plus délicate et effilée). Les yeux du drone sont énormes et semblent couvrir toute sa tête. Il ne cherche pas de nourriture dans les fleurs - il n'a pas de paniers à pollen. Il n'aide pas à la construction du peigne - il n'a pas de glandes productrices de cire. Il ne peut pas non plus aider à défendre la ruche - il n'a pas d'aiguillon. Il n'est pas la reine ou un ouvrier - simplement le drone.
Le drone a mauvaise réputation dans de nombreux livres sur les abeilles. Décrit comme paresseux, gluant et incapable de prendre soin de lui-même, vous pourriez même commencer à vous demander à quoi il est bon.
Il pote ! La procréation est le but principal du drone dans la vie. Malgré leur entretien élevé (ils doivent être nourris et soignés par les abeilles ouvrières), les faux-bourdons sont tolérés et autorisés à rester dans la ruche car ils sont nécessaires pour s'accoupler avec une nouvelle reine vierge d'une autre colonie (lorsque la vieille reine de cette autre la colonie meurt ou doit être remplacée).
L'accouplement a lieu à l'extérieur de la ruche en plein vol, à 200 à 300 pieds dans les airs. Cet endroit est connu sous le nom de zone de rassemblement des drones et il peut se trouver à un kilomètre ou plus de la ruche. Les grands yeux du drone sont utiles pour repérer les reines vierges qui effectuent leurs vols nuptiales.
Les quelques drones qui ont la chance de s'accoupler vont avoir une surprise qui donne à réfléchir. Ils meurent après l'accouplement. C'est parce que leur organe sexuel tient quelque chose comme une clé dans une serrure afin qu'ils puissent efficacement décharger leur sperme dans la reine. La reine s'accouplera avec plusieurs faux-bourdons lors de son vol nuptial. Après s'être accouplé avec la reine, l'appareil le plus personnel du drone et une partie importante de son anatomie interne sont arrachés, et il tombe à sa mort, un fait qui provoque des gémissements empathiques des hommes dans mes conférences et des acclamations antipathiques de quelques femmes .
Une fois que le temps se refroidit et que la saison des amours touche à sa fin, les ouvrières ne tolèrent pas la présence de drones dans les parages. Après tout, ces gars-là ont un gros appétit et consommeraient une énorme quantité de nourriture pendant les mois d'hiver périlleux. Ainsi, dans les climats plus frais, à la fin de la saison de production de nectar, les abeilles ouvrières expulsent systématiquement les faux-bourdons de la ruche. Les drones sont littéralement jetés par la porte. Pour les apiculteurs qui vivent dans des régions qui connaissent des hivers froids, c'est votre signal que la saison apicole est terminée pour l'année.
Selon l'endroit où vous habitez, le calendrier des événements pour vous et vos abeilles varie en fonction des plages de température et de la période de l'année.
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